À Graulhet comme ailleurs, la santé des commerces du centre-ville, ou plus exactement du «cœur de ville», est l’objet de nombreuses attentions. Plusieurs dispositifs viennent en aide à l’installation des commerces dans ce secteur.
Il est impossible en marchant dans le centre-ville d’échapper aux vitrines fermées. En 2007 ce «taux de vacances» était de 44 %. Il était l’an dernier estimé à 39 %. Si on regarde le verre à moitié vide, c’est un chiffre bien au-dessus de la moyenne. Si on regarde le verre à moitié plein, ce chiffre diminue. Il est cependant à pondérer avec des locaux professionnels parfois aménagés en garages ou en habitations.
Pour inciter les propriétaires à louer, ces derniers se voient exonérés de la taxe foncière et leurs locaux commerciaux sont loués. Côté commerçants, des exonérations de la CFE sont prévues pour certains secteurs géographiques.
Cependant, malgré cette mesure incitative, la majorité des locaux aujourd’hui disponibles sont vétustes, plus destinés à une vente éventuelle (avec des travaux à prévoir) qu’à la mise en location.
L’an dernier, dix commerces ont bénéficié du pack d’installation porté par la communauté d’agglomération pour les créations ou les reprises de commerces, comprenant une dotation et un accompagnement. S’il s’agit d’un bon indicateur, il ne concerne cependant pas l’ensemble de la ville ni tous les secteurs d’activité.
Outre cette action de l’agglomération, certains quartiers classés QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) bénéficient d’aides spécifiques alors que l’ensemble de la ville est classé en ZRR (zone de revitalisation rurale). Grâce à ce dispositif les entreprises qui souhaitent s’implanter bénéficient d’exonérations fiscales sous certaines conditions liées notamment à l’effectif et à la nature de l’activité.
Aujourd’hui les «managers de centre-ville» permettent aux créateurs et repreneurs d’entreprises d’avoir une vue d’ensemble sur les différents dispositifs qui s’offrent à eux.
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